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Quel Avenir Pour La FIFA, La CAF Et Le Football Après Le Départ De Blatter? - Football - Guinéeland

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JeromeJery JeromeJery le 4 juin 2015 à 4:02

Je pense qu'après la démission de Sepp Blatter, la CAF ne restera pas indifférente. Parce que Mr Issa Yatou doit aussi suivre le pas. Le football est jeux qui a perdu ses valeurs antérieures.

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Naomi Naomi le 4 juin 2015 à 12:53

Il y a quatre jours, Blatter était triomphalement réélu pour un cinquième mandat malgré la tempête judiciaire qui a secoué la FIFA, à deux jours de son Congrès, avec l'arrestation de sept dirigeants sur ordre de la justice américaine et l'inculpation de neuf autres pour des faits présumés de corruption. « Démissionner, ça signifierait que je reconnais être fautif », avait-il dit le lendemain de son élection. Blatter a donné l'impression d'écouter la « communauté du football », en se créant une porte de sortie honorable, en passant pour un réformateur qui allait préparer sa succession jusqu'à de nouvelles élections, dans six mois.

Mais les scandales de corruption avaient fini par atteindre le cercle rapproché de Blatter. Son numéro 2, le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, était suspecté d'avoir supervisé en 2008 le versement de 10 millions de dollars à Jack Warner, ex-patron controversé de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (Concacaf) et l'un des neuf dirigeants inculpés par la police américaine.

L'étau se resserrait et on a appris, quelques heures après sa démission, que Blatter était désormais « personnellement » visé par l'enquête de la justice américaine. Interrogés par Le Monde hier, de nombreux responsables de l'UEFA étaient dubitatifs. Pour eux, il ne fait guère de doute que Blatter se savait de plus en plus menacé par les éléments dont dispose la justice américaine.

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Image de Football. Il y a quatre jours, Blatter était triomphalement réélu pour un cinquième mandat malgré la tempête judiciaire qui a secoué la FIFA, à deux jours de son Congrès, avec l'arrestation de sept dirigeants sur ordre de la justice américaine et l'inculpation de neuf autres pour des faits présumés de corruption. « Démissionner, ça signifierait que je reconnais être fautif », avait-il dit le lendemain de son élection. Blatter a donné l'impression d'écouter la « communauté du football », en se créant une porte de sortie honorable, en passant pour un réformateur qui allait préparer sa succession jusqu'à de nouvelles élections, dans six mois. Mais les scandales de corruption avaient fini par atteindre le cercle rapproché de Blatter. Son numéro 2, le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, était suspecté d'avoir supervisé en 2008 le versement de 10 millions de dollars à Jack Warner, ex-patron controversé de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (Concacaf) et l'un des neuf dirigeants inculpés par la police américaine. L'étau se resserrait et on a appris, quelques heures après sa démission, que Blatter était désormais « personnellement » visé par l'enquête de la justice américaine. Interrogés par Le Monde hier, de nombreux responsables de l'UEFA étaient dubitatifs. Pour eux, il ne fait guère de doute que Blatter se savait de plus en plus menacé par les éléments dont dispose la justice américaine.

Naomi Naomi le 4 juin 2015 à 12:57

Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football, a fait part de sa "surprise" après l'annonce de la démission du numéro un de la Fifa Sepp Blatter.

"J’ai été surpris. Personne ne pouvait s’imaginer qu’il allait démissionner trois-quatre jours après [le congrès]", assure d’emblée Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (CAF) dans une interview téléphonique à France 24, peu après l’annonce de la démission de Sepp Blatter de la présidence de la Fédération internationale de football (Fifa). "Il a ses raisons. J’ai pris bonne note qu’il organisera un congrès extraordinaire entre décembre et mars 2016. Nous allons voir ce qui pourra arriver entre temps. Mais la surprise est totale", ajoute-t-il.

Interrogé sur sa possible candidature à la succession de Sepp Blatter, Issa Hayatou le dit tout de go : "Non. J’ai été candidat en 2002, je n’ai pas été élu. Mon âge ne me permet plus de briguer [la présidence de la Fifa]. J’ai 69 ans, Blatter a 10 ans de plus que moi. Je ne peux pas me permettre d’être candidat."

Le président de la CAF, qui avait soutenu Sepp Blatter dans sa candidature à la réélection, souhaite que la Fifa se tourne vers l’avenir. "Qui peut accepter qu’il y ait la corruption quelque part ? Comme l’a souligné le président de la Fifa, il va falloir refaire une Fifa qui soit acceptée par tout le monde."

Il rend aussi hommage au bilan du président démissionnaire : "Toutes les mesures qu’il a annoncées (limitation des mandats, etc.) sont les bienvenues. Je suis absolument d’accord qu’il puisse organiser tout ça avant de quitter [son poste]". Il met particulièrement en avant son bilan africain : "En ce qui nous concerne, Blatter a beaucoup fait pour le continent africain, comme pour le reste du monde d’ailleurs. Tout ce qu’il a donné, c’est de manière équitable. Il a soutenu les petites fédérations : il a toujours distribué la même chose au niveau des 209 fédérations du monde."

S’il ne s’avance pas sur le successeur de Sepp Blatter, Issa Hayatou est catégorique : "Quel que soit le successeur [de Blatter], il devra composer avec l’Afrique, il ne pourra pas faire autrement." Il rappelle que la CAF rassemble 54 pays, autant que l’Union des associations européennes de football (UEFA). "J’espère que ce sera quelqu’un d’averti, qui connaît le football, qui pourra composer avec l’ensemble de la famille", conclut le président de la CAF.

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Image de Football. Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football, a fait part de sa "surprise" après l'annonce de la démission du numéro un de la Fifa Sepp Blatter. "J’ai été surpris. Personne ne pouvait s’imaginer qu’il allait démissionner trois-quatre jours après [le congrès]", assure d’emblée Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (CAF) dans une interview téléphonique à France 24, peu après l’annonce de la démission de Sepp Blatter de la présidence de la Fédération internationale de football (Fifa). "Il a ses raisons. J’ai pris bonne note qu’il organisera un congrès extraordinaire entre décembre et mars 2016. Nous allons voir ce qui pourra arriver entre temps. Mais la surprise est totale", ajoute-t-il. Interrogé sur sa possible candidature à la succession de Sepp Blatter, Issa Hayatou le dit tout de go : "Non. J’ai été candidat en 2002, je n’ai pas été élu. Mon âge ne me permet plus de briguer [la présidence de la Fifa]. J’ai 69 ans, Blatter a 10 ans de plus que moi. Je ne peux pas me permettre d’être candidat." Le président de la CAF, qui avait soutenu Sepp Blatter dans sa candidature à la réélection, souhaite que la Fifa se tourne vers l’avenir. "Qui peut accepter qu’il y ait la corruption quelque part ? Comme l’a souligné le président de la Fifa, il va falloir refaire une Fifa qui soit acceptée par tout le monde." Il rend aussi hommage au bilan du président démissionnaire : "Toutes les mesures qu’il a annoncées (limitation des mandats, etc.) sont les bienvenues. Je suis absolument d’accord qu’il puisse organiser tout ça avant de quitter [son poste]". Il met particulièrement en avant son bilan africain : "En ce qui nous concerne, Blatter a beaucoup fait pour le continent africain, comme pour le reste du monde d’ailleurs. Tout ce qu’il a donné, c’est de manière équitable. Il a soutenu les petites fédérations : il a toujours distribué la même chose au niveau des 209 fédérations du monde." S’il ne s’avance pas sur le successeur de Sepp Blatter, Issa Hayatou est catégorique : "Quel que soit le successeur [de Blatter], il devra composer avec l’Afrique, il ne pourra pas faire autrement." Il rappelle que la CAF rassemble 54 pays, autant que l’Union des associations européennes de football (UEFA). "J’espère que ce sera quelqu’un d’averti, qui connaît le football, qui pourra composer avec l’ensemble de la famille", conclut le président de la CAF.

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